Illustration : tests du mécanisme de rotation (scanner) du télescope du modèle de vol de l’instrument PHEBUS lors d’essais fonctionnels au sol réalisés au centre de test de l’ESA/ESTEC à Noordwijk (Hollande) en Octobre 2017, après intégration de l’instrument dans le satellite Bepi (anciennement nommé MPO : Mercury Planetary Orbiter).
Pour rappel, le système collecteur de lumière de l’instrument comprend un déflecteur de lumière parasite (baffle) et un miroir parabolique hors axe, l’ensemble faisant office de télescope d’entrée (partie de l’instrument visible à l’extérieur du satellite). Le télescope d’entrée est monté sur un mécanisme de balayage à un axe (« scanner ») fourni par l’Agence spatiale russe (IKI). Ce scanner permet de faire pivoter le télescope de 360 ° avec une précision inférieure au degré afin d’ajuster la ligne de visée de l’instrument. Plus de détails ici.
Afin de préserver l’intégrité du mécanisme de pointage pendant la phase de lancement, éprouvante en termes de vibrations, un système de verrouillage (« locking system ») a été installé, bloquant la rotation du scanner. Celui-ci a été déverrouillé le 22 Octobre 2018 (voir l’actualité Phebus va bien !).
Pendant les périodes non-opérationnelles, le télescope est en position dite « parking », face à un support (« parking bracket ») attaché au satellite et qui protège l’entrée du télescope comme illustré dans la vidéo.
Lors des phases opérationnelles, la ligne de visée du télescope est ajustée par rotation du mécanisme de pointage, par l’envoi de télécommandes spécifiques.